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Rome, le 20 juin 2012
Lettre Ouverte à Monsieur Martin Schulz
Président du Parlement Européen
60, rue Wiertz
B-1047 Bruxelles
Belgique
Lettre Ouverte à Monsieur Martin Schulz
Président du Parlement Européen
60, rue Wiertz
B-1047 Bruxelles
Belgique
Monsieur
le Président,
je suis
persuadée que nous semblerons à la postérité extrêmement bêtes.
Les hommes ne sont au-dessus ou
au-dessous les uns des autres que par le plus ou moins de raison ou de
moralité.
Ce qui m’a
toujours paru funeste, ce n’est pas tant la coupure entre l’intelligentsia et
le pouvoir, mais celle qui existe à l’intérieur même de l’intelligentsia. Tout
cela est dans la nature des choses. Mais lorsque l’intelligentsia est
foncièrement divisée, l’espoir d’une culture spirituelle et d’un progrès intellectuel
communs à tous et durables s’évanouisse.
La
conception de l’intellectuel qui vit sur une île déserte, dans les catacombes,
dans sa tour d’ivoire, de briques ou d’autre chose, ou encore sur un iceberg au
milieu de l’océan, portant son talent comme le bossu sa bosse, suggère une
série d’images certes séduisantes, mais qui dissimulent une vision romantique
du créateur, stérile et mortellement dangereuse.
La raison
et le sentiment sont toujours d’accord en moi pour me faire repousser tout ce
qui veut nous ramener en enfance, en politique, en religion, en philosophie, en
art. Ma raison et mon sentiment combattent plus que jamais l’idée des
distinctions fictives, l’inégalité des conditions, imposée comme un droit
acquis aux uns, comme une déchéance méritée aux autres. Plus que jamais je sens
le besoin d’élever ce qui est bas et de relever ce qui est tombé. Jusqu’à ce
que mon cœur s’épuise, il prendra le parti du faible. Tel est le rôle droit et
facile d’une conscience qui n’est engagée par aucun intérêt personnel dans des
intérêts de parti. Ceux qui ne peuvent en dire autant d’eux-mêmes auront certes
du succès dans leur milieu, s’ils ont le talent d’éviter tout ce qui peut leur
déplaire, et, plus ils auront ce talent, plus ils trouveront les moyens de
satisfaire leurs passions. Mais ne les appelez point dans l’Histoire en
témoignage de la vérité absolue. Du moment qu’ils font métier de leur opinion,
leur opinion est sans valeur.
La politique
n’est qu’un ramassis de blagues écœurant. Elle n’offre rien de nouveau. Son
irrémédiable misère m’a empli d’amertume, dès ma jeunesse. Aussi, maintenant, n’ai-je
aucune désillusion. Mais ce n’est pas
en méprisant sa misère que j’en contemple l’étendue.
La liste des transgressions de la politique est
longue !
La crise financière internationale n’a pas été une
fatalité.
Cette crise n’est certainement pas une catastrophe
naturelle.
Ce n’est pas une sanction divine.
Ce n’est pas une malédiction satanique, mais elle a ses
racines dans des conduites et des défaillances humaines.
La crise a éclaté parce que les financiers ont agi avec
cupidité, produisant des dérivés financiers hautement spéculatifs et dangereux.
Mais rien ne serait arrivé si les politiques avaient pris des mesures. La
politique n’a pas limité le périmètre d’action des financiers. Elle a laissé
faire. Elle a permis aux entreprises financières de ne pas inscrire toutes
leurs opérations dans le bilan, et de les cacher. Elle a admis que les banques
ne disposent pas de suffisamment de fonds propres en face des risques qu’elles
avaient pris.
Et les citoyens devront payer pour les banques.
La politique, c’est le service de la Cité. Elle doit
être, idéalement, au service des citoyens, du bien commun, de l’intérêt public.
Aujourd’hui, elle est détournée, au service des intérêts de quelques-uns
seulement, autrement dit, l’économique, et surtout le financier, priment sur le
politique.
La politique laisse le travail législatif aux mains des
institutions financières elles-mêmes.
Je ne
veux pas croire que cette Humanité dont je sens vibrer en moi toutes les cordes
harmonieuses et discordantes, dont j’aime les qualités et les défauts quand
même, dont je consens à accepter toutes les responsabilités bonnes ou mauvaises
plutôt que de m’en dégager par le dédain, soit frappée à mort.
Que la politique pense et dise ce
qu’elle veut.
Qu’importent tels ou tels groupes d’hommes,
tels noms propres devenus drapeaux, telles personnalités devenues réclames ?
Laissons-les à leurs appréciations
critiques, puisqu’ils nous divisent et
nous arment les uns contre les autres ; ne demandons à personne ce qu’il
était et ce qu’il voulait hier. Hier tout le monde s’est trompé, sachons ce que
nous voulons aujourd’hui.
Je sais
des âmes douces et, généreuses qui, en ce moment terrible de notre Histoire, se
reprochent d’avoir aimé et servi la cause du faible. Elles ne voient qu’un
point dans l’espace, elles croient que le peuple qu’elles ont aimé et servi n’existe
plus, parce qu’à sa place une horde de bandits, suivie d’une petite armée d’hommes
égarés, s’est emparée momentanément du théâtre de la lutte. Ces bonnes âmes ont
un effort à faire pour se dire que ce qu’il y avait de bon dans le pauvre et d’intéressant
dans le déshérité existe toujours ; seulement il n’est plus là et le
bouleversement politique l’a écarté de la scène. Voilà pourquoi nous sommes
malades et pourquoi mon âme est brisée.
La Démocratie est une chose
qui ne s’impose pas, c’est une libre plante qui ne croît que sur les terrains
fertiles dans l’air salubre.
Elle ne pousse pas de racines sur
les barricades, nous le savons maintenant !
Elle y est immédiatement foulée aux
pieds du vainqueur, quel qu’il soit. C’est être fou de croire qu’on sort d’un
combat avec le respect du droit humain. Toute guerre civile a enfanté et
enfantera le forfait. Un fanatisme patriotique est le premier sentiment de
cette lutte. Je n’y vois rien de vital, rien de rationnel, rien de constitué,
rien de constituable. C’est une orgie de prétendus rénovateurs qui n’ont pas
une idée, pas un principe, pas la moindre organisation sérieuse, pas la moindre
solidarité avec la Nation,
pas la moindre ouverture vers l’avenir. Ignorance, cynisme, brutalité, voilà
tout ce qui émane de cette prétendue révolution sociale. Déchaînement des
instincts les plus bas, impuissance des ambitions sans pudeur, scandale des
usurpations sans vergogne, voilà le spectacle auquel nous assistons.
Et moi, je devrais voir ces choses
avec une stoïque indifférence !
Je devrais dire :
« L’homme est ainsi fait ; le crime
est son expression, l’infamie est sa nature ? »
Non, cent fois non.
Je veux croire encore que l’Humanité
compte dans son sein des hommes sensés en grand nombre, et que ceux-là
souffrent et rougissent de voir des bandits se parer de son nom.
N’a-t-elle pas un seul membre
capable de protester contre les principes idiots, contre la démence furieuse ?
Quelle Humanité est là ?
Une Humanité qui a perdu l’idéal ne
se survit pas à elle-même.
Humanité n’est pas un vain mot.
L’Humanité est indignée en moi et
avec moi.
Sa mort ne féconde rien et ceux qui
respirent ses fétides émanations sont frappés du mal qui l’a tuée. Nous avons à
faire les immenses efforts de la fraternité pour réparer les ravages de la haine.
Nous mourrons tous vivants et tous chauds. Je préfère cela à un hivernage dans
les glaces, à une mort anticipée. Et d’ailleurs, moi, je ne pourrais pas faire
autrement.
Les grandeurs passées n’ont plus de
place à prendre dans l’Histoire des hommes. L’Histoire de l’homme nous a montré une succession de
grands Empires qui sont tombés en poussière ; l’Egypte, l’Assyrie, la Perse, Rome ont grandi et se
sont abîmées. Pour qu’il nous soit donné d’éviter leur destin, il faut que nous
évitions leurs fautes. C’en est fait des dieux qui exploitent les peuples, c’en
est fait des peuples exploités qui ont consenti à leur propre abaissement.
Je tiens à Vous parler un instant,
Monsieur le Président, bien que je sois à peine en mesure d’écrire quelque
chose d’utile.
L’idéologie rend sourds et
aveugles. Elle refuse d’écouter ce qui n’entre pas dans son univers sectaire.
La grande majorité des gens sont
sourds et aveugles aux problèmes du monde !
Tant qu’ils ne sont pas directement
concernés et que les fléaux ne leur tombent pas sur la tête, ils s’en moquent !
Ils ne voient même pas qu’une
grande partie de ces problèmes ont une incidence directe sur leur vie. La Liberté
n’est pas une exigence que nous devrions attendre de la société ou de l’Etat ;
elle est d’abord une exigence intérieure. Quand les prisons de nos regards et
les tombeaux des mots s’ouvrent, quand les barbelés de nos représentations sont
arrachés, quand les écrans et les voiles de nos esprits sont déchirés et que les
regards en miroirs sont brisés, alors les regards simples, pauvres et nus se
lèvent et, sans appui, marchent à travers les murs. Comme les vitraux d’une
cathédrale de lumière, ils dansent les mille couleurs des choses. Sur la
montagne vide, par delà la grâce des mots et la lourdeur des choses, les mots
se font silence-sonore, ténèbres-lumineuses, absence-présence.
Folie humaine ou sagesse divine?
Les autres peuples ne sont pas seulement des hommes, ce
sont aussi nos frères, et de bien des façons nos intérêts sont les leurs. S’ils
souffrent, il nous faut souffrir aussi et tout ce qui leur arrive d’heureux
nous est aussi un bienfait. Nous ne pouvons pas nous attendre à voir les Autres
se conformer à notre idéal. Nous ne pouvons que les aider à réaliser ce qu’il y
a de plus élevé dans le leur et les encourager dans tout effort de
perfectionnement moral. Toutes les fois qu’on donne trop généreusement de l’argent,
c’est pour se débarrasser de quelque responsabilité plutôt que par charité
vraie.
Mon professeur de religion au lycée, un jésuite italien,
faisait comprendre cette idée par une image simple, mais bien frappante. Il
racontait qu’un jour se promenant, il vit sur une colline, en face, une forme
monstrueuse ; en s’approchant, il y découvrit un homme ; quand il fut
tout près, il reconnut son frère.
Les guerres ont ébloui l’imagination de l’Humanité…
On nous parle de la pompe, de tout l’appareil glorieux de
la guerre, on répète que chaque soldat porte un bâton de maréchal dans son
havresac, mais nous sommes impuissants à imaginer les souffrances infinies qu’elle
a causées à la race humaine. Le carnage et la douleur qui proviennent de la
guerre sont affreux, et c’est là un irrésistible argument en faveur de l’arbitrage.
L’état de choses actuel est une honte pour l’espèce
humaine. On peut excuser les tribus primitives qui décidaient leurs querelles par la force de la
massue ; mais que des Nations civilisées emploient de semblables moyens,
voilà qui répugne non seulement à notre sens moral, mais à notre sens commun.
Aujourd’hui 117 Etats membres contribuent aux effectifs
des OMP. 14 Etats fournissent chacun plus de 2 000 hommes.
Parmi eux, le sous-continent indien, qui fournit plus de 30 000 casques bleus,
soit le tiers du total, constitue de loin le premier contributeur de troupes.
Le Bangladesh, le Pakistan, l’Inde et l’Ethiopie sont les quatre premiers
contributeurs.
Les
dépenses militaires mondiales en 2011 sont estimées à 1 740 milliards de
dollars. Mais les armées
étant presque toutes recrutées par engagement, les dépenses réelles sont
beaucoup plus grandes.
En présentant, à Londres, son rapport annuel sur l’équilibre
des forces armées dans le monde, le directeur général de l’IISS John Chipman a
souligné que « en Europe, les
budgets de la défense restent sous pression et les coupes se poursuivent […].
Entre 2008 et 2010, il y a eu des réductions des budgets de défense dans 16
pays européens membres de l’Otan. Dans une bonne partie de ces pays, les
baisses estimées ont dépassé les 10%. »
Alors qu’en Asie, la tendance est inverse, en partie à cause
de la hausse annuelle à deux chiffres du budget chinois de la défense, lequel
est désormais le second, derrière celui des Etats-Unis. Et si les Pays d’Asie
augmentent leurs dépenses militaires, ce sont les industriels de l’armement
américains et européens qui en profitent. Selon un dernier classement du SIPRI,
sur les 100 premières entreprises liées au secteur de la défense, seulement 12
sont asiatiques. Et pour la plupart, elles fabriquent des équipements acquis
sous licence par leur gouvernement.
Il est impossible de considérer de tels préparatifs
militaires sans concevoir les plus grandes inquiétudes. S’ils ne nous mènent
pas à la guerre, c’est à la banqueroute et à la ruine qu’ils nous conduiront un
jour.
Certainement il y a des considérations plus grandes et
plus graves que celles qui concernent l’argent ; mais en somme l’argent
représente de la vie et du labeur humains. Les principaux Pays de L’Europe s’enfoncent
de plus en plus dans la dette. Si la Grèce arrive en tête du classement en
terme de dette par rapport au PIB, c’est l’Allemagne qui décroche la première
place pour le montant brut. Pays symbole de la rigueur, l’Allemagne possède
pourtant la dette la plus élevée du Vieux Continent avec 2 079 milliards d’euros
de passif.
Si l’on additionne les montants des dettes contractées
par les gouvernements du monde entier, on voit qu’ils atteignaient en 2010 le
chiffre de 46 000 milliards de dollars, fardeau fabuleux, terrible, écrasant.
Que dirons-nous aujourd’hui ?
Ces dettes réunies s’élèvent à plus de 90 000
milliards-euros dont 45 000 milliards-euros pour la dette
publique et grandissent de jour en jour. Le pis est que la plus grande partie
de cette charge énorme, terrifiante, n’est représentée par aucune valeur
réelle, n’a rien produit d’utile ; purement et simplement on l’a
gaspillée, ou, ce qui, au point de vue international, est plus triste, on l’a
dépensée à faire la guerre ou à préparer la guerre. De fait, jamais, aujourd’hui,
nous ne connaissons le véritable état de Paix ; en réalité, nous sommes
toujours en guerre, sans batailles, sans carnage, heureusement, mais non sans
de terribles souffrances.
L’ambitieux programme de surveillance aérienne, dont le
centre de traitement et de commandement, dans le cadre des programmes
développés par l’Otan pour « mutualiser les moyens », est installé sur
la base aérienne de Sigonella, en Sicile, contribue-t-il à la Paix ou au
contraire intensifie-t-il les conflits et met-il en péril les Démocraties en
Europe ?
Et voilà qu’à présent notre réalité nationale est envahie
par la guerre. Ses intérêts engagés sont énormes, et les intérêts de toutes les
Nations sont si entremêles qu’aujourd’hui toute guerre est, de fait, une guerre
civile. Une guerre qui non seulement n’est plus lointaine pour qui avait l’habitude
de la voir dans des géographies ou des calendriers distants, mais qui commence
à gouverner les décisions et indécisions de ceux qui ont cru que les conflits belliqueux
ne se trouvaient que dans les bulletins d’informations et les films de lieux
aussi lointains que l’Iraq, l’Afghanistan.
Bien que ma formule ne soit pas « la Paix à tout
prix », je n’ai pas honte de dire qu’elle est « la Paix
presque à tout prix ».
Evidemment il y a un certain nombre de questions vitales
qu’on ne peut soumettre à l’arbitrage, mais Bertrand Russell,
qui fait autorité, disait qu’il n’y a pas eu un seul cas de guerre que l’on n’eût
pu régler sans avoir recours aux armes.
Si les dépenses continuaient à marcher du même pas, le
jour arriverait où les Européens ne seraient plus qu’un peuple de mendiants
devant une rangée de casernes !
En réalité la religion de l’Europe n’est pas le
Christianisme : c’est le culte du dieu de la guerre. Et pourtant on a
produit plus de changements dans la constitution du monde par la discussion que
par la guerre, et même là où l’on s’est servi de la guerre, la plume a bien
souvent dominé l’épée.
Les idées sont plus puissantes que les baïonnettes !
Bien des Pays travaillent aussi à se faire la guerre, et
d’une façon tout aussi stupide, par des vexations financières. Mais, de fait,
les pires barrières sont celles que les Nations ont élevées entre elles :
barrières de douanes, de droits d’entrée, pis encore, toutes les jalousies,
toutes les malveillances sans raison qui font que chacune attribue à l’autre de
desseins hostiles, que nulle d’entre elles n’a jamais conçus peut-être. Ce même
esprit de jalousie et d’hostilité qui est si souvent au fond des relations
internationales, aigrit aussi de la plus triste façon la politique intérieure.
Mais insulter n’est pas discuter ; c’est plutôt confesser sa faiblesse.
On ne peut pas songer à l’état de l’Europe sans
inquiétude.
Les ouvriers fournissent pour de bien pauvres salaires
des heures de travail terriblement longues. Qu’on lise les rapports et l’on
verra la misérable condition des travailleurs.
Et la condition des petits propriétaires ne vaut guère
mieux.
Les luttes entre le capital et le travail sont en train d’appauvrir
notre commerce, de gêner l’essor de nos manufactures et, pour peu qu’elles
durent, elles feront baisser les salaires en abaissant la demande.
On a en effet une variété très considérable de problèmes
qui demandent une solution immédiate.
Et le risque de voir de plus en plus l’Europe de tomber
dans le gouffre de la pauvreté existe et n’a jamais aussi été élevé !
Il faut que les Etats fassent des économies et de vraies
économies non sur le dos des pauvres et des classes moyennes mais sur celui des
nantis de la politique par priorité. Sait-on, par exemple, que les
parlementaires, alors qu’ils sont censés donner l’exemple, bénéficient de
régimes spéciaux particulièrement avantageux.
Les affaires publiques – commissions, élections et
réunions électorales, discours, conseils municipaux ou généraux – voilà des
choses peu romanesques sans doute, qui n’éblouissent pas l’imagination et ne
font pas battre le cœur. Cependant un vote en temps de Paix vaut un coup d’épée
en temps de guerre, et son efficacité n’est pas moindre, bien qu’il ne soit
point versé de sang et que la Paix ne soit point troublée.
Le vote n’est pas un droit : c’est un devoir que
nous devons tous nous préparer à remplir.
Monsieur le Président, les peuples
doivent pouvoir participer à la construction de nouveaux modèles de vie et
parvenir ainsi à réaliser des sociétés plus justes et plus fraternelles.
Ecoutez la voix des peuples et ne Vous
laissez pas manipuler par ceux qui cherchent toujours à favoriser le capital
financier et à imposer leurs propres intérêts économiques, politiques et
militaires plutôt que la vie de l’Humanité. Ce sont les mêmes qui détruisent l’environnement
et les Libertés citoyennes et qui engendrent la faim, la pauvreté et la
marginalité.
Monsieur le Président, je suis
certaine que Vos décisions iront dans la bonne direction.
Monsieur le Président, je Vous souhaite
beaucoup de force et d’espérance pour être au service des peuples et du monde.
Monsieur le Président, je Vous prie
de croire en mes sentiments de très haute estime et les plus dévoués.
Assunta Daniela Zini
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